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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
13 décembre 2010

Cancun : accord international sur le climat

Une des principales avancées prévue par l'accord de Cancun, signé le 10 décembre, est la création d'un Fonds vert qui permettra aux pays en développement de s'adapter au changement climatique. Cette proposition, soutenue par le Mexique, hôte de la conférence, doit également favoriser la protection des forêts tropicales et les partage des technologies propres comme le solaire ou l'éolien. Placé sous l'égide temporaire de la Banque mondiale, cet organisme distribuera une partie de l'argent promis par les pays développés dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, à savoir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Les nombreuses interrogations sur la façon dont ce fond sera alimenté restent cependant sans réponse.
Les pays présents à Cancun se sont résolus à maintenir le statu quo sur le protocole de Kyoto, seul texte juridiquement contraignant sur le climat existant à ce jour. Selon les termes de l'accord, les signataires s'accordent pour repousser à 2011 les négociations sur l'avenir du protocole, sans prendre d'engagement de le prolonger au-delà de son terme. Sa première phase d'engagements expire en 2012, et de nombreux pays ont prévenu qu'ils ne prolongeraient pas le protocole, exigeant un nouveau traité incluant les autres pays émetteurs de gaz à effet de serre, à commencer par les Etats-Unis, la Chine et l'Inde.
L'objectif de ce rendez-vous mexicain - aux ambitions modestes - était d'abord de redonner souffle au processus de négociation onusien, fortement ébranlé par l'immense déception née du sommet de Copenhague. Mission accomplie, selon les délégations réunis en plénière pour adopter le texte.
Avec cet accord, «on sauve de la faillite le système multilatéral de négociations sur le changement climatique», a déclaré à l'AFP la ministre française de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
La principale vertu du texte, adopté en dépit de l'opposition de la Bolivie, est d'inscrire dans le marbre de nombreux points de l'accord politique de Copenhague, qui n'a jamais été adopté par la convention de l'ONU. Et de le décliner de façon plus précise et concrète.
Le texte pose par ailleurs les bases d'un mécanisme visant à réduire la déforestation à l'origine d'environ de 15% à 20% des émissions globales de GES [gaz à effet de serre].

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Commentaires
M
Nous allons voir d'où ils viennent à cet accord car il est très important pour tout le monde, à travers le monde.
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