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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
30 novembre 2010

sommet de Cancun sur le climat : un petit espoir?

 

A partir du lundi 29 novembre, jusqu'au vendredi 10 décembre, 194 pays se retrouvent à Cancun, au Mexique, pour la 16e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L'enjeu de cette 16e conférence, surnommée COP16, est le même que celui de la 15e qui s'était tenue à Copenhague : fixer les règles de l'après-Kyoto. Car le protocole à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, adopté à Kyoto le 11 décembre 1997, qui prévoit de réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 5% au cours de la période 2008 -2012 par rapport à leur niveau de 1990, arrive à échéance fin 2012.

Entré en vigueur en 2005, il a été ratifié par 183 pays, à l'exception notable des Etats-Unis.

Ces 12 jours de négociations pour lutter contre le changement climatique permettront-ils de faire oublier l’échec de Copenhague il y a un an ?

Le 18 décembre 2009, après douze jours de négociations, la COP15 s'était soldé par un bilan des plus décevants : un accord non contraignant, signé par une vingtaine de pays. Ce texte, qui n'a pas été adopté officiellement par l'assemblée générale, est loin d'être à la hauteur des attentes que la conférence avait soulevées : s'il réitère la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se contentant de prôner la "coopération" pour limiter les émissions "aussi tôt que possible".

Nombreuses sont les associations environnementales qui réclament un accord équitable, complet et légalement contraignant pour gérer la crise climatique. Mais un accord contraignant sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) semble « improbable », selon les termes mêmes du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. En revanche, un espoir est permis en ce qui concerne la lutte contre la déforestation.

« Des avancées sont attendues, notamment dans les domaines des financements et de la protection des forêts », estime Karine Gavand, responsable de la campagne climat de Greenpeace France dans un communiqué du 26 novembre. Il faudra donc un accord sur le programme REDD+ (réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts) pour maintenir les forêts durables et en bonne santé.

« Réduire les émissions de gaz à effet de serre permet non seulement de conserver les ressources naturelles forestières dont dépendent des millions de personnes vulnérables, mais c’est aussi une solution gagnante pour les deux parties : les hommes et la nature » souligne Carole Saint-Laurent, Conseillère Senior sur les politiques forestières à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). « C’est pour l’instant l’une des évolutions les plus prometteuses dans les négociations, et il est temps que les gouvernements insistent davantage pour intégrer définitivement le REDD+ dans le futur accord sur le climat », poursuit-elle.

Autre espoir, la création d'un Fonds vert, par lequel doit transiter une partie des 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 aux pays les plus pauvres.

Alors, avant d'être définitivement pessimiste, attendons l'issue des débats. rendez-vous le 10 décembre....

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Commentaires
M
Espérons que lentement conscience de l'importance mondiale et cela est d'obtenir un accord profitable à nous tous.
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