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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
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Le Blog de Catherine JUAN, environnement et développement durable
21 décembre 2010

Et oui moins de pesticides, c'est possible!

Bonne nouvelle. Des agriculteurs d’Afrique de l’Ouest sont parvenus à réduire l'utilisation des pesticides toxiques, tout en augmentant leurs rendements et leurs revenus et en diversifiant les cultures. Ces résultats ont été obtenus grâce à un projet international qui promeut les pratiques agricoles durables, annonce l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqué du 20 décembre.

« Quelque 100.000 agriculteurs au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal participent à ce projet au niveau communautaire exécuté par la FAO », explique l’institution basée à Rome. Baptisé Programme de gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) en Afrique de l'Ouest, il s’inspire des principes de l’agro-écologie.

Objectif ? Favoriser de bonnes pratiques de culture, par exemple en utilisant des variétés adaptées, des insectes prédateurs de nuisibles et des méthodes alternatives aux pesticides chimiques de synthèse. La lutte biologique comprend les pesticides botaniques et biologiques ou la fumure organique[1]. Les pesticides de synthèse ne sont utilisés qu’en dernier recours et de façon limitée, et seulement s’ils sont homologués pour la culture concernée.

En outre, les agriculteurs ont pris l’habitude de diversifier l'utilisation de céréales et de cultures qui améliorent les sols (légumineuses et fourrage). Et celles-ci servent à nourrir le bétail ou peuvent être écoulées sur le marché local.

Concrètement, les paysans travaillent d’abord en groupes restreints dans le cadre d'écoles pratiques d'agriculture de terrain pour apprendre les bonnes pratiques agricoles.

Plus de 2.000 formateurs provenant de plusieurs administrations locales, du secteur privé et de la société civile ont été formés pour aider les agriculteurs. « La formation au niveau communautaire est la clé de l'intensification durable de la production vivrière. Elle contribue à l'amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d'existence dans la région », explique William Settle, expert à la FAO.

Et les résultats sont au rendez-vous. Au Mali, une enquête menée dans 65 villages de planteurs de coton[2] a montré une réduction de 94 % de l'utilisation des pesticides chimiques et une augmentation de 400 % de l'utilisation des matières biologiques comme le compost et le fumier. Cette dernière pratique accroissant l’activité biologique des sols. Au Burkina Faso, le programme de GIPD a permis d'accroître les rendements de 14 à 70 %. « Près de 16.000 planteurs de coton ont été formés dans le cadre du projet et leur nombre devrait doubler d'ici fin 2011 » ; et près d'un demi-million d'agriculteurs pourront être formés au cours des 5 prochaines années pour un coût d'environ 30 à 40 millions de dollars (22,78 à 30,37 millions d’euros), selon la FAO.

Il s’agit d’une étape importante vers la réalisation du premier Objectif du millénaire pour le développement, à savoir « la réduction de la faim et de la pauvreté » (dans le JDLE).


[1] Le sol reçoit des matières organiques compostées, des sous-produits d'élevage bio ou des préparations à base de végétaux ou de micro-organismes.

[2] la production de coton est celle qui a le pire impact sur l'environnement, du fait de ses effets sur les sols fragiles et de l'utilisation excessive de pesticides.

Source : jdle 21/12/2010

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Commentaires
J
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110823.OBS8958/des-traces-de-perturbateurs-hormonaux-decelees-dans-les-vetements-de-14-grandes-marques.html
C
Que répondre? C'est difficile de connaitre la vérité. une seule question : que faire? peut-on faire quelque chose?
J
http://www.metrofrance.com/info/mort-d-un-agriculteur-les-pesticides-pointes-du-doigt/mkar!W7IYfY7P2LRLk/<br /> <br /> daté en France du 19/01/2011....NO COMMENT !
J
Les pesticides ne sont peut-être plus épendus par pulvérisation sur les champs de coton, ce n'est plus la peine, ils sont dans la plante grâce à Monsanto et son coton BT cultivé notamment au Burkina faso qui prévoit 400 000 ha de culture de coton OGM pour sa campagne 2010/2011.<br /> Les résidus de culture du coton BT restent sur le sol et sont enfouis dans le sol avec leurs molécules de pesticides pour servir d'engrais.<br /> Cette supression de l'épendage des pesticides n'est-elle pas de la poudre aux yeux destinée a cacher la vérité.<br /> Les semenciers comme Monsanto ne réduisent ils pas tous ces producteurs africains a un servage moderne pour le profit des capitalistes?<br /> En effet ceux ci ne peuvent plus produire leurs propres graines mais sont obligés d'acheter les semences de Monsanto qui sont brevetés et dont la reproduction est interdite sous peine de procès. <br /> Quand on sait que ces molécules de pesticides restent plusieurs année dans le sol et que 2 cancers sur 3 sont liés à l'environnementet aux pesticides.<br /> Bonjour les dégats!<br /> Quel avenir pour nos enfants?
C
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